samedi 17 décembre 2016

FullMetal Alchemist - Petit guide à l'usage des apprentis alchimistes




Il est un manga qu’on ne présente plus. Un Shonen incontournable aux personnages désormais mythiques. Quoi, Dragon Ball ? Que nenni. Aujourd’hui, nous parlerons de Hagane No Renkinjutsushi communément nommé FullMetal Alchemist. Si vous avez manqué ce phénomène débarqué en 2005, alors suivez-moi, en espérant vous convaincre de ne pas passer une journée de plus dans l’ignorance.

Ça parle de quoi?
Dans une réalité alternative à la nôtre, l’alchimie est un don auquel seuls certains élus ont accès. Edward et Alphonse, âgés d’une dizaine d’année, font déjà office de génies dans le domaine. Ces prodiges pratiquent l’alchimie comme personne, et en connaissant aussi les interdits. Pourtant, lorsque leur mère perd la vie, ils n’hésitent pas un seul instant à défier les lois de la nature en tentant de la ressusciter. Le prix à payer pour avoir bafoué le plus grand de ces principes est plus lourd qu’il ne l’auraient cru. Edward perd un bras et une jambe alors qu’il essaie de rattacher à une armure vide l’âme de son frère disparu durant la transmutation.
Les deux frères ayant enfin intégré l’enseignement qui leur faisait défaut, un nouvel objectif va diriger leur vie : retrouver leurs corps tels qu’ils étaient avant. 



FullMetal Alchemist s’est fait connaître en France lors de la diffusion des 51 épisodes de l’anime sur LA KAZ (regrettée émission de Canal+). Avant d’être porté à l’écran, FullMetal Alchemist (FMA) est un manga écrit par Hiromu Arakawa dont les  représentations sont des chibi vaches en référence à sa vie menée à la ferme.


Sinon, ces 27 tomes, ça donne quoi ?
FullMetal Alchemist est une véritable pépite de la bande dessinée japonaise. L’auteure a su associer avec brio des personnages hauts en couleur, percutants, émouvants et terriblement humains à une histoire complexe dont l’univers riche et varié permet une immersion totale dans le monde de l’alchimie… Ce récit dans lequel vous plongez n’a rien à envier aux grandes fresques épiques dont la seule évocation vous prend aux tripes. Le coup de crayon de Madame Arakawa porte à merveille ce récit initiatique par un trait dynamique, résolument shonen mais clairement démarqué des mangas de cette vague-là. Ce n’est pas pour rien que certains hésitent à classer FMA dans la catégorie Seinen. Ici pas de sexe ni de violence hors limites, mais des trames de réflexion et de vraies confrontations à la cruelle réalité qui font sortir cette œuvre du lot.

Et l’adaptation en anime, ça vaut le coup ?
Il faut savoir qu’il existe deux animes de FullMetal Alchemist. Alors accrochez vos ceintures, voici un petit guide pour vous y retrouver dans tout ce bric-à-brac alchimique.


2003 – FullMetal Alchemist (51 épisodes) : première série adaptée alors que le manga ne compte que 4 tomes. Les scénaristes sont donc contraints de faire preuve d’imagination en s’éloignant de la trame pensée par la mangaka. Qu’importe, le succès est au rendez-vous et cette version sera longtemps considérée comme l’un des meilleurs shonen animes qui existent sans compter les opening et ending pour certains devenus cultes. L’animation est d’une qualité irréprochable, avec des scènes d’action au design époustouflant, c’est un vrai petit bijou (en toute objectivité, vous l’aurez compris).


La série sera suivie d’un film sorti au cinéma (uniquement au Japon) en 2005 intitulé FullMetal Alchemist : Conqueror of Shamballa. Ajoutez à cela 4 petites OAVs juste pour le plaisir des fans (Chibi Party, Kids, Live Action, Alchemist VS Homonculus) et vous aurez visionné la première session animée de FMA.


2009 – FullMetal Alchemist : Brotherhood (64 épisodes) : toujours produite par le Studio BONES, cette série se veut cette fois bien plus fidèle au manga original. Certains passages sont même retranscrits au plan près. L’animation est traitée différemment, avec un soin tout particulier attribué au design des personnages pour qu’il respecte celui du manga. Pour ma part, le seul défaut que je puisse trouver à cette version, c’est la perte de charisme de certains personnages, dans les premiers épisodes. Mais cela est vite rattrapé quand on avance dans l’histoire. Sachez aussi que les toutes premières intrigues, déjà exploitées dans la première adaptation, sont « survolées » mais tout de même traitées. Ainsi vous pouvez découvrir l’univers de FMA avec Brotherhood sans regretter d’avoir manqué quoi que ce soit.
En parallèle à la série, 4 OAVs ont encore été produites : The Blind Alchemist, Simple People, Tales Of The Master, Yet Another Man’s Battlefield. De quoi prolonger le plaisir quand on ne veut plus quitter ses personnages préférés.
Comme dans la première adaptation, c’est un réel bonheur de voir se succéder 4 séries d’opening et d’ending d’une qualité toujours bluffante. Un petit visionnage de certain peut déclencher une irrémédiable envie de regarder tous les épisodes à la suite.
Dernière info de ce petit guide :


2011 – FullMetal Alchemist : L’étoile sacrée de Milos. Film sorti au cinéma, toujours au Japon uniquement. Une histoire totalement inédite avec un design librement changé par le studio. Aucun lien avec la trame principale, mais un chouette moment à passer avec nos héros.