lundi 29 décembre 2014

Bilan cinéma du mois de Décembre

Nightcall - Dan Gilroy
Qu'on se le dise, c'est mon chéri qui voulait le voir. Moi je ne dis jamais non à une sortie ciné, donc bon... J'ai suivi, sans avoir la moindre idée de dont il s'agissait, sans voir vu la bande annonce, avec pour seule information qu'on comparait ce film à Drive et qu'il y avait Jake Gyllenhaal.
Bref.
Je l'ai trouvé excellent! D'ailleurs ce n'est pas la première fois que je suis emballée comme ça par un film que je vais voir à l'aveugle et c'est pas une si mauvaise idée, ça évite les déceptions ;)
Lou Bloom galère et vole pour gagner sa vie, rien de bien stable... Jusqu'au moment où il arrive sur les lieux d'un accident de la route. Une femme inconsciente dans une voiture qui prend feu. La police et les secours arrivent, mais c'est sur deux hommes qui filment la scène que se porte son attention. Après avoir cueilli quelques info et s'être procuré une caméra et une radio captant la fréquence de la Police, Lou Bloom se lance. Avec son acolyte qu'il paie au lance pierre, il va s'améliorer et gagner en technique, ce qui lui permettra de vendre quelques vidéos à la télévision. Cette confrontation à l'horreur et au crime semble le fasciner, mais ce roi de la manipulation n'en restera pas à quelques faits divers et prendra les devants pour que ses vidéos fassent les gros titres.
TOUT le film tourne autour de Jake Gyllenhaal qui est absolument génial dans ce rôle carrément effrayant. Le film est plutôt court, les actions s'enchainent sans temps mort et ainsi le temps passe sans qu'on ne s'en aperçoive. La réalisation est efficace, aussi froide que son personnage principal ce qui permet de s'immerger dans le quotidien de Lou.

Le Septième fils - Sergey Bodrov
Adaptation d'une célèbre série littéraire fantastique - L'apprenti épouvanteur - ce film nous conte l'histoire de Tom Ward, septième fils d'un septième fils, que vient chercher John Gregory afin d'en faire son apprenti. Le monde grouille de créatures maléfiques aux pouvoirs venus des ténèbres. Mère Malkin, sorcière que Gregory avait emprisonnée des années auparavant, parvint à briser ses chaînes et se prépare pour la grande bataille... Bon, voilà le petit topo de départ écrit par moi pour vous. Pour être tout à fait honnête, ce film n'est ni une catastrophe, ni un chef d’œuvre. Il s'agit d'un bon petit film fantastique mené par un sacré casting, avec des effets spéciaux plutôt impressionnant. Il est seulement dommage que cette belle épopée s'essouffle lors des moments de longueur assez inutiles, le tout du à une histoire et des situations vues et revues. Le résultat est convaincant, mais prévisible. Mention spéciale à la jolie histoire d'amour. Les amours impossibles, c'est peut être d'une banalité confondante mais je ne m'en lasserai jamais! Le but est qu'on y croit, pour ma part j'ai cru à celle-ci. Je suis néanmoins très curieuse de connaitre la raison d'un pareil engouement pour cette série littéraire qui me tente depuis longtemps, il faut que je m'y mette!Il me semble qu'en ce qui concerne la fidélité de l'adaptation, celle-ci laisse à désirer. Au premier coup d’œil : le personnage principal a normalement dans les 13-14 ans, et le beau Ben Barnes en a 33!

Le Hobbit : la bataille des cinq armées - Peter Jackson
Difficile de passer à côté, c'est très certainement le film de la saison!! Je ne sais pas s'il est utile que j'en parle des heures. On parle de Monsieur j'ai-réalisé-Le-Seigneur-des-anneaux quand même! Alors oui c'est beau, entrainant, palpitant... Bien moins épique que LA grande trilogie, il faut l'admettre, mais j'ai bien accroché à l'histoire, à notre petit troupe de nains, aux humains que l'on a pu croiser, à ce cher Bilbo.
La bataille des cinq armées? Il y a les nains, les elfes, les humains (si on peut parler d'une armée...), les orques et les magiciens métamorphes? C'était la question qu'on se posait avec mon amoureux ^^
On termine par une belle bataille bien épique (moins, j'ai dit, mais épique quand même) sans compter LE passage que j'ai trouvé tout simplement excellent... l'intervention des elfes alors qu'on les croyait partis, le saut qu'ils font par dessus l'amée des nains, lorsqu'il prennent les devant pour attaquer. 
Beaucoup disent que Legolas défie les lois de la gravité etc. mais, simple remarque, on est dans un film d'héroic-fantasy quand même, alors pour ce qui est de faire dans le réalisme vous avez sonné à la mauvaise porte! C'est d'ailleurs un réel plaisir de retrouver notre archer préféré, même s'il est plus sombre que dans la trilogie suivante.
SPOILS : ce que j'ai eu du mal à comprendre, c'est POURQUOI créer une histoire d'amour qui n'existe pas dans le roman (que je n'ai pas lu mais je fais comme si ^^) si c'est pour qu'elle finisse mal?! J'ai eu le cœur brisé, littéralement! Bref, je boude.

Voilà, il semble que je reste régulière avec mes trois sorties cinéma par mois! Des films à me conseiller? J'aimerai beaucoup voir la Famille Bélier, j'ai toujours été intéressée par le langage des signes, j'ai pu regarder Switched at birth et ce film semble emplis d'émotions!



vendredi 26 décembre 2014

Elle et Lui (KareKano) - Masami Tsuda

Hello petit peuple du Web!
J'espère que vous avez passé un très Joyeux Noël (pour ma part je suis déjà plongée dans le dernier roman de Patrick Ness).
On se retrouve aujourd'hui pour parler d'un manga que j'ai découverts il y a peu et qui fut un véritable coup de cœur. Une fois de plus, j'avais depuis longtemps entendu parler de Elle et Lui, et plus particulièrement de l'anime édité par Dybex. Pour ce qui est du manga, il me semble que sa sortie a été plus discrète et bien malheureusement Tonkam ne l'édite plus, autrement dit ç'a été toute une aventure pour me procurer les 21 tomes, sachant que j'ai lu la fin sur internet grâce à des scans anglais! Cela en découragerait plus d'un mais je vous assure que ce shojo vaut vraiment le détour...
En effet, au premier abord, KareKano s'affiche comme une romance lycéenne fraiche et sans complications. Les couleurs pastels de la couverture appellent au sourire et les premiers chapitres font fortement penser à Switched Girl



Yukino Miyazawa est une jeune fille tout juste entrée au lycée et déjà des plus populaires. Depuis son plus jeune âge, cette adolescente parfaite en tout point se bat contre vents et marées pour être la meilleure, en tout, quoi qu'il advienne. Dotée d'un égo surdimensionné et d'une addiction à l'adulation que lui vouent ses camarades de classe, elle ne supporte pas de se faire dépasser par Soichiro Arima, la coqueluche masculine du lycée. Dès lors, pour elle, il devient l'ennemi public numéro un. Les choses seraient restées telles quelles si, après qu'elle eu recouvré son titre, n'avait pas percé à jour sa véritable personnalité. Cette découverte survient juste après que Arima lui ait déclaré sa flamme et qu'elle ne l'ai repoussé sans vergogne. Yukino devient morte d'inquiétude à l'idée que son rival puisse révéler ce qui se cache sous la douce et délicate Miyazawa admirée de tous. Si Arima ne cherche ni la gloire ni les louanges de ses pairs, Yukino réalise que lui aussi cache bien son jeu en la menant à la baguette.

Tel est le point de départ de KareKano. Jusque là rien de bien fou. Du déjà vu. L'auteur nous a presque menés en bateau... Car c'est après quelques tomes que l'on réalise combien l'on était loin du compte. KareKano va nous entrainer dans la vie des différents personnages rencontrés. 



Il y a d'abord Asaba, l'ami toujours présent d'Arima, celui dont il est le plus proche et qui joue un bien beau rôle à la toute fin. Tsubasa qui jalousera violemment Yukino pour lui avoir volé l'affection d'Arima avant de l'aimer comme une sœur. Heureusement, Kazuma va consoler ce petit cœur meurtris. Sakura, l'amie un peu garçon manqué de Yukino, dont une autre facette sera révélée avec l'arrivée de Takefumi. Aya le jeune auteur, Rika la fille douce et discrète dont la vie simple vaut tout de même la peine d'être racontée. Maho, qui mène la vie dure à Yukino lorsque celle-ci se révèle telle qu'elle est, avant de devenir une de ses meilleures amies et un personnage fort dont l'histoire d'amour est des plus touchantes. 

En guise d'ellipse, l'auteur choisi de laisser de côté les deux personnages principaux pour consacrer un ou deux chapitre à chaque personnage ou couple - Elle et Lui c'est eux tous - ce qui nous permet de nous attacher à eux et de rendre les relations entre tous bien plus réelles, palpables.

Avant cette pause, on se doute qu'Arima dissimule quelque chose, un lourd passé qui le poursuit et le hante depuis des années. Ce n'est que vers le tome 13 que les choses deviennent plus claires, qu'on en apprend un peu plus à chaque chapitre et que l'histoire nous trouble tellement les évènements et les personnages qui les vivent sont poignants. Entre les erreurs de jeunesses, les conséquences de chaque choix, la violence - qu'elle soit physique ou morale - que traversent Arima et ses proches... on a le cœur étreint. Ce qui me chagrine un peu c'est que Yukino s'en retrouve laissée de côté je trouve. Cette forte personnalité suivra Arima quoiqu'il advienne mais elle reste très spectatrice et soutient. Finalement, durant 7 ou 8 tomes, c'est Arima puis les membres de sa famille, comme victimes d'une malédiction, qui deviennent les héros de cette histoire. Ce que j'en ai retenu, c'est l'amour. La résilience, le pardon, la paix permettent de se reconstruire et de respirer enfin.



Même si ce shojo nous offre une histoire complexe, pleine de secrets de famille, il n'en traite pas moins les thèmes phares du genre comme la rencontre de deux êtres, l'évolution de leur relation, l'intimité qu'ils se créent. De plus, malgré des passages sombres et torturés, l'auteur se plait à nous offrir des scènes hilarantes qui sont un vrai régal pour se remettre de ses émotions!
Pour s'en tenir à quelques point plus techniques : j'ai beaucoup accroché au dessin. Il est loin d'être parfait, parfois les personnages semblent un peu "raides" mais cela ne gêne en rien la dynamique de l'histoire qui évolue en même temps que le coup de crayon de l'auteur.

Elle & Lui, c'est comme une friandise. On le lit au chaud dans son lit, à la table d'un café, comme ça pour le plaisir d'admirer ce que deviennent les personnages hauts en couleurs auxquels on s'est attachés, menés par un coup de crayon tantôt brutal tantôt doux. Entre rires et larmes, on tressaille et on espère, on découvre et on tombe amoureux. 
Si vous aimez les histoires de vie, centrées sur l'aspect psychologique des personnages, les relations qu'ils créent, la vie qu'ils construisent... je ne peux que vous recommander cette petit perle que j'ai dévoré avec une avidité sans commune mesure! 

vendredi 12 décembre 2014

Breaking Bad


Walter White est professeur de physique chimie dans un lycée du Nouveau Mexique. Il mène une vie paisible entouré de sa femme Skyler et son fils Junior, avec lesquels il attend patiemment la venu du bébé à naître tout en essayant d'arrondir les fins de mois grâce à ses heures supplémentaires dans une station de lavage. Et un jour, bam!, on lui annonce qu'il est atteint d'un cancer des poumons. On ne lui donne pas longtemps à vivre. C'est le drame.
Son premier soucis, c'est de laisser assez d'argent à sa famille pour vivre lorsqu'il ne sera plus là. Son beau-frère Hank travaille au stups. Ce n'est donc pas un secret : le trafic de drogue rapporte gros. Walter prend contact avec un de ses anciens élèves, Jesse Pinkman, connu pour être un junkie dealer. Le marché est simple, Walter - grâce à ses talents de chimiste - crée de la méthamphétamine, assisté par Jesse qui s'occupe de la vente.
Voici la topo du premier épisode de Breaking Bad (dans les grandes lignes, hein!).

Walter Junior (Flynn) - Walter - Skyler - Marie - Hank - Jesse

Alors, celle qui est considérée comme l'une des meilleures séries télé américaines mérite-t-elle son titre? A vous de juger. Pour moi, c'est fait.
En un mois et des poussières, avec mon amoureux, on a regardé les 62 épisodes de Breaking Bad (enfin disons 60, ayant commencé bien avant sans avoir le temps ni l'envie de poursuivre...).
Une histoire de dealer, de famille, d'enquête... des thèmes déjà prisés, donc qu'est-ce qui fait de cette série une œuvre à part? Tout un tas de choses je dirai (merci pour l'information, c'est très concluant!).

Tout bien réfléchit, il va m'être difficile de parler de ce qui me tient à cœur sans en dire un peu plus. Je ne dirais pas TOUT mais quand même un peu ^^ Pour ceux qui souhaitent l'éviter : les acteurs sont extraordinaires. Le scénarios est excellent. Sur toute la série il y a de trois petits battements d'aile vers les saisons 4 et 5 mais rien de bien méchant. Bref, pour ceux qui hésitent, allez-y, ne passez pas à côté! Et si comme moi vous trouvez la saison 1 barbante et décevante, dites-vous qu'il s'agit d'une introduction pour vous préparer à une aventure qui ne peut que vous chambouler! Pour le reste de mes dires, soyez prévenus...


SPOILER - SPOILER - SPOILER - SPOILER - SPOILER - SPOILER - SPOILER - SPOILER
(mais pas trop non plus pour ceux qui liraient quand même ^^)

On part avec Walter, le brave gars qui en bave un peu dans la vie, qui se montre discret, tente tant bien que mal de gagner assez d'argent pour faire vivre sa famille, mais c'est loin d'être du gâteau. Puis il y a l'annonce du cancer. L'objectif numéro 1, c'est de quitter ce monde en laissant assez d'argent à sa famille pour qu'elle soit tranquille. Il se dit que ce n'est qu'une fois, que cela ne se reproduira plus. Et pourtant, comment pouvait-il savoir que sa came remporterait un tel succès? La meth la plus pure du marché, rien que ça! Après l'annonce du cancer, il y a le traitement : chimiothérapie, radiothérapie... un parcours de soin qui coûte une véritable fortune! Un vieil associé dont il s'est séparé lui propose de payer ce traitement. Mais Walter, par orgueil ou par rancune refuse. Et hop! de retour aux fourneaux. 
Bref, en ces début de saison, il est bien souvent question d'argent, de nécessité... mais c'est autre chose qui finit par amener Walter à poursuivre sa cuisine. Il devient Heisenberg, LE cuistot de meth bleue, celle que tout le monde s'arrache. Tout aurait pu être bien plus simple si son beau-frère ne faisait pas partie de la brigade des stups et le traquait sans relâche. 
Et à côté de tout cela, on a Jesse. Jesse le jeune raté, toxicomane, dealer de seconde zone. Il est quoi pour "M'sieur White", au juste? Il le traite sans cesses de nul, de bon à rien, d'incapable. Et pourtant ce duo improbable, c'est à la vie à la mort.
En effet, Walt devient petit à petit un être plutôt abjecte, à juste titre qualifié de "monstre" par son beau-frère qui ne connait pas sa double identité. Et Walt n'hésite pas à sacrifier des vies pour continuer son chemin, pour "préserver sa famille", pour échapper à la Loi... mais Jesse est spécial.
Lorsque Walt regarde mourir sans sauver CETTE personne qui est si chère à Jesse, c'est pour le garder auprès de lui, être sûr qu'il ne sombre pas à nouveau, qu'il ne parte pas. C'est un acte purement égoïste, je dirais que c'est le premier signe d'une longue descente au enfers. Dès ce moment là, il devient sans foi ni loi. Sa relation avec Jesse est incroyable. On sent qu'il est attaché à lui, presque paternel, mais il le traite comme un moins que rien. Jesse est d'une loyauté sans commune mesure envers lui. Les crimes que commet Jesse, c'est pour Walter, selon la volonté de Walter, pour sauver la vie de Walter. De son côté, les seules fois où Walter a vraiment pris des risque (sauf en ce qui concerne sa famille), c'est pour Jesse. Il commet un double meurtre pour lui sauver la vie, il n'accepte de marcher que si Jesse est inclus dans le contrat. Cette relation en est assez difficile à cerner. Et Jesse, lui, contrairement à ce qu'il peut sembler au tout début, est finalement l'être le plus pur de cette histoire. Quand je dit pur, je ne veut pas dire blanc comme neige. Je veut dire qu'il a des principes, une certaine innocence, il fait face à des choses horribles qui l'ébranlent et le détruisent à petit feu. Comme cette fois où il se retrouve au domicile d'un couple de toxicomanes pour récupérer l'argent volé. Son seul et unique soucis au final, c'est de sauver l'enfant perdu dans cet univers apocalyptique. Et c'est dans ces moments là que Jesse est le personnage le plus touchant qu'y ait été écrit.


Parlons de Skyler maintenant. A de nombreuses reprises au cours de l'histoire je l'ai trouvée tout simplement horripilante, exaspérante... je n'en pouvais plus! Et puis elle finit par jouer un rôle plus important, se retrouve impliquée dans cette affaire elle aussi pour "préserver sa famille". Walter Junior, lui, c'est l'agneau de l'histoire. Il a foi en ses parents, il les aime, les soutient, il est de bonne volonté comme c'est pas permis, et j'ai souvent eu de la peine qu'il se retrouve au milieu de cette histoire de fous!
J'ai beaucoup aimé le couple Hank/Marie. Ils ont leurs propres démons. Certaines choses ne sont pas précisées, par exemple ils semblent vouloir des enfants et on suppose que ce n'est pas possible. Marie suit un psychologue depuis longtemps, elle est victime de soucis auquel elle fait face, épaulée par son mari. Hank n'est pas épargné et a mal encaissé certains évènements auxquels il s'est retrouvé confronté dans son travail. Ensemble ils avancent et se battent, et en cela je les ai trouvé touchants et attachants.
Un autre personnage que j'adore... Saul Goodman! Un sacré numéro, et sans lui Walter et Jesse auraient eu de sacrés soucis! Enfin, disons qu'ils s'en seraient moins bien sortis et que la série n'aurait pas fait autant de saisons! C'est grâce à lui que certaines scènes s'en retrouvent plus légères, parce qu'entre le trafic de drogue, les familles brisées et la maladie ce n'est pas toujours la joie.
Il y a bien sur Gustavo Fring et Mike Ehrmantraut qui jouent un rôle capital et très intéressant. Tous deux sont à la fois alliés et ennemis, source de solutions et de craintes... Cette dualité rend leurs personnages riches et les saisons dans lesquelles ils apparaissent des plus passionnantes!
Je parle, je parle, je ne sais même pas si un jour quelqu'un lira tout ça mais après tout le but est que je me fasse plaisir nom d'un castor à roulettes!
 

LA FIN (Spoilers again !!) : ce que j'en ai pensé? C'est dur à expliquer. Les derniers épisodes m'ont glacée d'effroi, angoissée, ils sont sombres et semblent sans issue. La confrontation, que l'on sait depuis le départ inévitable, entre Walt et Jesse est déchirante. Ce n'est que haine et violence. Hank et Marie découvrent la vérité, certes, mais ce qui fait tout basculer c'est lorsque Jesse apprend LA vérité. Lorsqu'il comprend ce qu'il s'est passé avec la fameuse cigarette qui contenait la ricine. C'est comme s'il ouvrait les yeux sur tout, sur la manipulation de Walt, le pouvoir qu'il exerce sur lui. Il veut le détruire et Hank lui propose de l'aider. Walt comprend les intentions de Jesse et met un contrat sur sa tête. Bref, c'est le bazar.
Et c'est comme ça qu'ils se retrouvent tous piégés dans une fusillade et que Hank meurt. Alors que Walt préférait se faire arrêter que voir son beau-frère mourir. C'est le seul moment où une parcelle d'humanité ressurgit chez cet homme damné. Mais pour lui, le responsable c'est Jesse qu'il n'hésite pas à condamner.
Les dernières minutes de la série, je les ai trouvé tout simplement excellente. Le sacrifice, la libération, la rédemption (d'accord, c'est un bien grand mot, mais c'était bien tenté quand même!).
Je regrette qu'il n'y ait pas eu un petit épilogue happy ending. Et puis, je me suis rappelée que c'était Breaking Bad. Que Walt avait fait tout ça pour lui, c'était donc avec lui que l'histoire devait prendre fin.

Petit mot pour terminer ce looooooong article
Je pense sincèrement que Breaking Bad mérite tous ces prix, ces éloges, cet engouement. Finalement, certains pourraient ne rien lui trouver d'extraordinaire! Et pourtant, malgré son côté un peu too much, cette série nous montre des choses vraies qui nous touchent, des moments que chacun peut rencontrer dans une vie, mais aussi que l'homme peut être capable du meilleur comme du pire.


mercredi 10 décembre 2014

Bilan cinéma du mois de Novembre

Cet article arrive très tardivement mais enfin le voilà!
Ce mois-ci encore trois films, ceux que je voulais voir en priorité donc c'est parfait!

Hunger Games, La Révolte Partie 1 - Francis Lawrence
Hunger Games est une trilogie de Suzanne Collins que j'ai commencé en février 2010, alors qu'elle était encore méconnue en France car fraichement éditée. J'ai attendu la suite patiemment et enfin, l'adaptation cinématographique. Je ne suis pas la plus grande fan de la saga qui existe, mais je trouve qu'il s'agit d'une des meilleures adaptations qu'on ait eu jusqu'alors. Tant au niveau des protagonistes que de l'histoire elle-même, la fidélité est admirative! Donc je m'étais préparée à ne pas trouver ce film absolument passionnant. Je m'explique : le dernier volume est scindé en deux films, comme pour le dernier Harry Potter. C'est malin, plus de films, plus de sous, on prolonge l'engouement pour cette grande aventure et les fans n'y perdent pas au change parce que l’adaptation est par conséquent plus proche du livre. Pour Harry Potter et les Reliques de la Mort partie 1, c'était tente, course poursuite en forêt, la partie longue du bouquin qui nous prépare à la grande bataille finale. Pour Hunger Games, La Révolte partie 1, eh bien c'est un peu pareil. On nous prépare le terrain pour la guerre qui changera le destin de tous. Donc je ne peux vraiment critiquer, juste affirmer que ce film est digne des précédents mais traine un peu de la patte, laissant présager ceux que les lecteurs de la première heure savent déjà : un ultime film explosif !!
Petite note pour la crédibilité d'une scène en particulier : la toute dernière, la plus marquante sans doute. C'est violent, fort et révoltant et risqué compte tenu du fait qu'un public relativement jeune regarde les films. Mais ça reste indispensable, car c'est la goutte d'eau qui va faire déborder le vase et Katniss s'en retrouve fin prête à être le geai moqueur plus ardent que jamais!

Interstellar - Christopher Nolan
Que les choses soient claires dès le début : je ne suis absolument pas fan de ce réalisateur. Je n'ai rien contre lui, et ne permettrai pas de le critiquer d'une quelconque manière. Il fait des films de qualité, c'est indéniable et je respecte ça, mais ses films ne sont pas de ceux qui me plaisent vraiment - du moins, pour ceux que j'ai vu. D'accord, j'ai adoré Inception. Après je ne sais pas si c'est tant le réalisateur que la présence de quelques acteurs fétiches et du rêve abordé dans ce film qui m'a vraiment enthousiasmée. Les Batman ne m'ont pas plu, contrairement à ceux de la trempe Tim Burton. Après, n'ayant pas lu les comics la notion de proximité avec l’œuvre originale m'est inconnue. Passons.
Ce qui m'a dérangée dans Interstellar - j'en ai parlé avec quelques personnes déjà sur le net ^^ - c'est d'avoir été assommée de termes techniques, de théories sur la physique quantique qui n'ont aucun sens pour le spectateur néophyte mais d'un autre côté on nous laisse complètement dans le brouillard sur certains aspects qui sont à mon avis indispensables. Il y a une équation, pour la résoudre il manque des éléments que l'équipe doit trouver dans l'espace, okay. Mais quoi? Comment savent-ils que c'est dans cet endroit, à cette époque? Et finalement, après trois heures de film, cette chose est toujours abstraite et personnellement j'ignore ce que c'est... J'espère que la réponse n'est pas donnée par ce bon vieux Matthew lorsqu'il crie "L'amour! C'est l'amour!!" parce que ce passage m'a laissée assez perplexe. Aussi, niveau crédibilité je trouve assez léger que le gars qui reste à la base, seul dans l'espace pendant trente ans n'ait pas pété un boulon et les reçoive patiemment, avec une mine un peu lasse. Et puis, cette histoire de bibliothèque? Comment l'humain du futur aurait-il pu créer cela avec les nouvelles technologies puisque, pour que l'espèce survive, le héro doit transmettre ces données grâce à cette bibliothèque? C'est incohérent mais là encore, mon petit esprit dépourvu de certaines capacités atteint peut être se limites. 
Je n'ai pas été touchée par les scènes dont le but était de nous faire éprouver des émotions parce que je ne me suis pas attachée tant que ça aux personnages, à l'histoire... Mais là encore je ne peux pas critiquer le film lui-même, seulement la perception que j'en ai eu tant d'autres que moi ont aimé ce film à la folie! Je me contenterai de déclarer que Christopher et moi, ça n'a pas fonctionné ^^
Mention spéciale à la bande son de Hans Zimmer qui est juste sublimissime et m'a fait chavirer pour quelques instant qu'elle accompagnait avec brio! 

Et (beaucoup) plus si affinités (What if?) - Michael Dowse
Mon film favori du mois sans aucun doute. Évidemment, après La Dame en Noir et Horns j'étais curieuse de découvrir Daniel Radcliffe dans une comédie romantique! Je dois dire que c'est une franche réussite. Cette histoire s'écarte des sentier battus pour nous offrir du neuf tout en conservant les indémodables et indispensables du genre. Le duo de charme qu'il forme avec Zoe Kazan (Elle s'appelle Ruby) est aussi explosif qu'adorable. L'humour des deux personnages est plus que douteux, mais ça fonctionne. La bande son entrainante qui accompagne chaque instant est parfaite pour cette histoire d'amour, sur l'amour, voyez ça comme vous voulez. Ce film n'est pas sans rappeler "(500) jours ensemble" que je considère comme une petite perle même s'il peut vous briser le cœur. Mon avis est bref mais j'espère qu'il vous donnera envie de voir ce joli film laissé à l'abandon par les salles françaises dont seules quelques unes lui ont ouvert leurs portes!