vendredi 31 octobre 2014

Bilan cinéma du mois d'Octobre

Voilà ce qui ressort des sorties cinéma auxquelles j'ai pris part ce moi-ci.

Gone Girls - David Fincher
Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, lorsque Nick rentre chez lui, sa femme a disparu. Tout laisse penser qu'il s'agit d'un enlèvement. Ce tragique évènement émeut le monde entier pourtant, au fur et à mesure de l'enquête tout porte à croire que ce couple modèle n'est pas ce qu'il semble être. Nick est soupçonné d'avoir tué sa femme, pourtant Nick maintient qu'il la croit vivante. Ce petit jeu de piste qu'elle a organisé rien que pour lui en est peut-être la preuve?
Qu'on se le dise, ce film est brillant. Il m'est difficile de dire si j'ai aimé ou pas. Ces heures passées au cinéma m'ont presque mise mal à l'aise, vraiment. C'est un huit clos dérangeant, angoissant, ou chaque seconde est travaillée au millimètre par ce réalisateur-chirurgien. Les acteurs sont bluffants, surtout Rosamund Pike! Je suis un peu mitigée quand à mon avis sur l'affiche. Honnêtement, elle ne m'a pas fait particulièrement envie! Heureusement que la réputation de David Fincher le précède ^^
SPOILERS : un élément m'a chiffonnée lorsque je suis sortie de la salle, mais il s'agit très certainement d'une volonté du réalisateur voire même de l'auteur. Au début du film on perçoit le point de vue d'Amy, à travers son journal. Nick nous apparait comme le grand romantique qui en fait des tonnes avant de devenir le mari paresseux devant sa console puis le salaud qui trompe son adorable femme. On découvre peu à peu QUI est Amy, mais on se sait pas concrètement comment elle se conduisait avant de mettre son plan à exécution, ce qui a fait que Nick ne la supporte plus et l'évite comme la peste.

Mommy - Xavier Dolan
La petite merveille canadienne du réalisateur de génie dont tout le monde parle... Les mots manquent quand on sort d'une telle séance. C'est troublant, poignant, bouleversant. Le film tourne autour de trois personnages. L'histoire démarre avec le renvoi de Steve, un adolescent dit "hyperactif", de l'établissement spécialisé dans lequel il se trouvait. Il a mis le feu, un garçon a été gravement brûlé, il parait. Son père est mort il y a quelques années, il vit donc avec sa mère qui fait ce qu'elle peut pour joindre les deux bouts. Diane aime son fils, Steve aime sa mère et puis vient la douce Kyla, leur voisine, qui va les aimer, qu'ils vont aimer et tous ensemble ils vont construire l'équilibre qu'il leur manquait. Il y a les moments de joie et les moments difficiles qui renvoient à la cruelle réalité. Ce film, c'est la vie au jour le jour, l'espoir d'un lendemain meilleur, la volonté de ne pas baisser les bras, c'est éclats de rire et des torrents de larmes.

Magic in the moonlight - Woody Allen
Eh bien... c'est encore un Woody, quoi! En gros, ce film est très plaisant, bien mené avec des acteurs excellents et des dialogues drôles servis par des personnages qui ne mâchent pas leurs mots. J'ai passé un bon moment mais comme pour chaque film de ce réalisateur, il fut pour moi un divertissement m'offrant un moment agréable sans pour autant générer d'étincelles. 1920, Stanley rencontre Sophie, une jeune femme connue pour ses dons de médium. Lui, magicien et illusionniste célèbre reste sceptique lorsqu'on lui parle ces supposées visions. Son objectif sera dès lors de démasquer celle qu'il considère comme une arnaqueuse. Le duo Firth/Stone est tout simplement génial, l'histoire fait "déjà vu" mais ce contexte et cette époque avec ce doux cynisme dont fait preuve Stanley la rend bien plus séduisante. 

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