vendredi 10 mars 2017

Ce n'est qu'un au revoir.
Pour ceux qui ne m'ont pas encore suivie, je suis ici.

http://bangarangdaily.blogspot.com

jeudi 16 février 2017

Anastasia (1997) - Don Bluth, Gary Goldman


Aujourd'hui, petit voyage dans le temps. On retourne alors en 1997, année de sortie de cette merveille du cinéma d'animation qu'est Anastasia. Pourquoi? Parce que je suis allée le voir aujourd'hui, en avant-première. QUOI? Eh oui, Anastasia va bénéficier d'une nouvelle sortie au cinéma le 24 mai 2017. Remasterisation et passage en numérique, et sur un grand écran c'est juste ouahou!


Hormis ceux qui se sont offusqué du non respect de la réalité historique (quoi? la si gentille famille impériale n'a pas été décimée par le vilain Raspoutine ?!) ce film est considéré comme une réussite autant sur le plan scénaristique que pour la qualité de sa réalisation. Encore associé à Walt Disney par beaucoup de monde, il a justement eu le mérite de prouver que faire de beau dessins animés n'était pas le monopole des studios de Blanche-Neige.


"Loin du froid de Décembre", la berceuse tour à tour fredonnée et chantée tout au long du récit a aussi sa place au Panthéon des chansons de film cultes. La scène du palais durant laquelle Anastasia renoue inconsciemment avec ses souvenirs est tout simplement époustouflante! 
Revoir Anastasia (pour la 1000ème fois) sur grand écran m'a permis d'être plus attentive, de remarquer certaines choses que j'avais vu sans vraiment y faire attention. Notamment le rayon de lumière qui traverse le regard d'Anastasia. Ce qui est mis en avant, c'est ses yeux, les yeux des Romanov, ce qui incite Vlad et Dimitri à l'inclure dans leur projet malhonnête. Ce faisceau de lumière refait surface à plusieurs reprises et surtout vers la fin, quand Dimitri s'apprête à parler pour la première fois à l'Impératrice douairière lorsqu'elle se trouve dans sa loge à l'Opéra Garnier. 


A ce moment, Anastasia est toujours cette jeune femme en quête d'identité même si elle est devenue plus forte et sûre d'elle. A l'inverse, Dimitri qui, la première fois, l'a vue comme un sauve conduit pour quitter la Russie, voit à présent la dernière héritière des Romanov, l'enfant qu'il a sauvé et la femme dont il est tombé amoureux. 

Autre chose sur laquelle je ne m'étais jamais vraiment attardée : Paris. Alors oui, on voit une boutique Chanel, l'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel, le Moulin Rouge etc. MAIS je n'avais pas remarqué que CHAQUE décors était peint à la manière de Claude Monet (il me semble, reprenez-moi si je me trompe) ou du moins dans un style impressionniste qui fait penser aux tableaux que l'on croise dans les galeries parisiennes. Concernant les apparitions des figures parisiennes connues, c'est bon, j'avais percuté, ouf!

Bref, petites nouveautés en plus, j'aime toujours autant, sinon plus qu'avant. J'aime notre joyeux trio, leur évolution, les liens qui se nouent, les relations qui grandissent et changent. J'aime que le beau jeune homme ne soit pas un prince charmant, qu'il ait au départ des intentions peu louables pour finir par tout plaquer par amour. J'aime que notre héroïne soit râleuse, débrouillarde, grande-gueule et courageuse tout en étant paumée, sensible et féminine.

J'ai beau avoir vu ce film des dizaines et des dizaines de fois, il me fait toujours ressentir une véritable palettes d'émotions toutes plus fortes les unes que les autres. Si vous aimez Anastasia, si vous ne l'avez pas vu depuis longtemps, si vous souhaitez le redécouvrir complètement ou même profiter d'un tout premier visionnage dans de bonnes conditions je ne peux que vous inciter à profiter de cette nouvelle sortie cinéma pour y aller seul, entre amis ou en famille, surtout si vous avez des bout'choux qui ne le connaissent pas dans votre entourage.

Je vous rappelle que l'on doit au réalisateur Don Bluth de belles pépites du cinéma d'animation avec rien de moins que Brisby, Fievel, Le Petit Dinosaure ou encore Poucelina. Je ne doute pas que revoir Anastasia pourrait vous donner envie de vous plonger dans un petit marathon années 80-90 !

N'hésitez pas à déclarer votre flamme pour ce film dans les commentaires, je vous attends!

Princess Ai - Courtney Love et Misaho Kujirado



// Éditions Soleil // 4 tomes de 192 pages ou une intégrale de 530 pages //

~ Pour commencer ~
Aï se réveille à Tokyo en pleine rue, seule et amnésique. Elle va très vite faire la connaissance du beau Kent qui va la secourir dans ce monde hostile dont elle ignore tout. Peu à peu, son don pour la chanson va se révéler et faire d'elle une idol alors qu'elle cherchera à percer le secret de ses origines.


~ Mon avis ~
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce titre. J'avais beaucoup entendu parler de Princess Aï à sa sortie, un buzz sans doute lié à sa création par Courtney Love et l'implication de Ai Yazawa dans le chara design à l'époque ou le succès de Nana écrasait tout. Mis à part cela, ce titre n'a pas grand intérêt. J'ai passé un moment de détente assez sympa qui m'a occupé dans les transports. Sinon, l'intrigue tient à très peu de choses, la nature de Aï est vite révélée mais l'on s'en doutait déjà plus ou moins et finalement cela n'apporte rien à l'histoire. D'ailleurs il n'y a pas vraiment d'histoire, ni de but ou la moindre finalité. Je n'ai pas détesté cette série car je ne m'attendais pas à grand chose. Le dessin est joli sans plus. C'est un titre à découvrir quand on souhaite satisfaire sa curiosité et étendre sa culture manga, car ce titre est tout de même une référence pour certains (plus à cause des personnes qui y ont participé que pour son contenu je pense).

 
~ Un dernier mot pour la fin ~
Si, il y a un intérêt à Princess Aï (ça vient de me revenir) : les tenues et les coiffures! Bref, tout ce qui tient du style et de la mode est vraiment sympa. En même temps, si Ai Yazawa a apporté sa contribution c'est surement à ce niveau là. Juste pour cela, ça vaut le coup d’œil!

mercredi 15 février 2017

The Vanishing Girl, Tome 1 - Laura Thalassa


// Éditions Amazon Crossing //

Remerciements : Un grand merci à NetGalley et Amazon Crossing pour l'accès à ce titre qui n'est pas encore paru et qui sera disponible à la vente à partir du 21 mars 2017.

~ Pour commencer ~
Ember Pierce disparait chaque nuit l'espace de dix minutes. Elle se retrouve alors dans des lieux qu'elle ne connait pas, face à de parfait inconnus. Elle improvise, joue un rôle et attend que le sablier laisse tomber son dernier grain.
Puis le jour de ses dix-huit ans, des hommes prétendant appartenir au Gouvernement viennent la chercher. Elle n'est pas née naturellement, elle n'est même pas tout à fait une simple humaine et surtout, elle apprend être la propriété d'un programme secret entrainant d'autres jeunes gens comme elle. Peut-elle se fier à Caden Hawthorne, cet homme aussi séduisant que dangereux qui lui est attribué comme partenaire? Que cache réellement ce programme et les missions qui leurs sont attribuées?

~ Mon avis ~
On démarre sur une jeune fille porteuse de facultés hors normes, qui va participer à un programme spécial, développer ses capacités et bien évidemment connaître l'amour. J'ai quitté ce titre avec un avis assez mitigée. Mais je précise qu'il n'est pas négatif non plus, loin de là!
Tout d'abord, il faut savoir que le style narratif m'a plu. Certes, on découvre l'histoire à travers les pensées de l'héroïne ce qui inclus la nécessité d'employer un langage "parlé", mais celui-ci est utilisé judicieusement et ne m'a, pour une fois, pas trop dérangée. Ember est une adolescente au tempérament résolument rebelle mais elle fait preuve d'une certaine maturité malgré son apparente agressivité. 
Concernant Caden, on voit arriver gros comme une maison le rôle qu'il va jouer dans l'histoire. Il est beau, sexy, fort, intelligent, mais aussi séducteur, gentil, protecteur et dévoué. 
"Veuillez l'ajouter à la liste de mes courses, c'est pour consommer tout de suite, merci!"
Je suis habituellement agacée par le stéréotype de l'homme qui représente TOUT ce dont la fille a toujours rêvé. Il est torturé, elle est la seule à pouvoir le libérer de ses chaîne comme il est le seul a avoir réussi à percer sa carapace de femme forte et insensible. 
Je n'irai pas jusqu'à dire que je me suis attachée aux personnages, mais je les ai trouvé plutôt touchant dans leur désir de prouver qu'au cœur de la tempête, seul l'amour compte et permet de faire face à l'adversité. 
Bon. Je pourrai aussi vous dire que j'ai été passablement agacée par les scènes de sexe à répétition qui interviennent entre chaque mission au cas où on n'aurait pas compris qu'ils se désirent ardemment et s'aiment fougueusement. Mais comme j'ai essentiellement lu ce roman dans les trasports pour aller au boulot, il faut avouer qu'un petit paragraphe coup de chaud et fantasme ne fait jamais de mal pour se mettre d'aplomb.
Concernant le contexte, la machination au cœur de laquelle se retrouve Ember bien malgré elle... que c'est long! La vie dans le camp militaire est bien décrite, on sent la dureté des conditions dans lesquelles les personnages doivent vivre au quotidien. Ce qui me pose problème, c'est qu'on nous révèle des détails, de petites informations dont on se doutait déjà plus ou moins au compte goutte. C'est frustrant. J'aurais aimé que tout cela soit bien plus développé, parce que j'ai surtout eu l'impression que cette histoire de projet secret était un gros argument pour étoffer et justifier un contexte particulier à notre histoire d'amour qui prend énormément de place.
Je ne suis pas contre, mais il faut que le lecteur ait du grain à moudre sur tous les points du livre. Et là, avec le peu de grain que j'ai en ma possession c'est à peine si j'ai de quoi faire une baguette de pain!

~ Un dernier mot pour la fin ~ 
Afin de terminer sur une note positive, il est bon de savoir que The Vanishing Girl est un roman assez captivant qui se lit rapidement et dans lequel il est facile de se plonger. Je ne sais pas encore si je lirai la suite mais il faut bien avouer que la fin du tome 1 nous laisse sur une scène de suspense assez dingue. Donc, c'est un "peut-être".

mardi 14 février 2017

Le Ciné-Club de Potzina - Février 2017 : film(s) de chevet

J'ai découverts récemment un charmant groupe qui reprend le concept pensé par une blogueuse cinéma il y a quelques années. Parmi les membres du groupe, certains vont s'engager à écrire un article en lien avec le thème proposé qui change chaque mois.
Ce mois-ci, le thème du Ciné-Club de Potzina est : Film(s) de chevet.
En somme, les films doudou, ceux qu'on connait par cœur, dont on ne se lassera jamais. J'en ai une jolie brochette, mais il va falloir faire le choix du "si je dois me retrouver sur une île déserte (avec un lecteur, une télé et le courant, c'est mieux!) quels seront les élus ?". Donc il ne s'agit pas des meilleurs films mais bien de mes films dont je ne peux pas me passer et que j'ai regardé un nombre incalculable de fois.
Sans plus attendre, après un petit roulement de tambour, le film avec lequel j'ai le plus bassiné mon entourage : 

 
# TRUE ROMANCE (1993) - Réalisé par Tony Scott avec un scénario de Quentin Tarantino.
Casting de fou avec Christian Slater, Patricia Arquette, Denis Hopper, Gary Oldman, Christopher Walken, Val Kilmer, Brad Pitt et beaucoup d'autres acteurs tous plus extra les uns que les autres.
J'ai découvert True Romance durant mes années lycée, alors que je portais un certain attachement à ce qui sort du lot de manière déjantée et bizarre, ce qui est trash, gore et sombre mais aussi j'étais désespérément romantique et gourmande de tragédies bien dramatiques. Le DVD m'est tombé dans les mains par hasard et les quelques noms inscrits sur la jaquette ont suffit à me convaincre de le regarder le jour même.
Ce fut un irrémédiable coup de foudre.
Des années après, ce film, je le trouve absolument parfait. On y retrouve une histoire d'amour improbable, des dialogues absolument excellents, et cette délicieuse touche complètement déjanté apportée à chaque scène. C'est kitsh, trash et résolument too much. Le film qui me donne l'impression d'avoir quitté notre époque. La BO est une merveille et l'incontournable "You're so cool" est devenu une de mes mélodies fétiches. Il ne faut pas oublier qui est le scénariste. Aussi, on aime ou on n'aime pas ce style délibérément violent dont les intrigues se terminent exclusivement en bain de sang. Comment ce film peut-il être qualifié de doudou? L'amour ne s'explique pas, c'est comme ça...

# HOOK ou la revanche du Capitaine Crochet (1991) - Réalisé par Steven Spielberg
Avec entre autres rêveurs, Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts, Bob Hoskins et Maggie Smith.
Éperdument fascinée par Neverland, les aventures de Peter Pan et tout ce qui a trait à l’œuvre de James Matthew Barrie depuis ma plus tendre enfance, il m'est difficile de ne pas porter un amour sans nom à ce film sorti l'année de ma naissance. 
Ce film est pour moi une sorte d'aboutissement de l’œuvre de Barrie. Je me comprends. Peter Pan est un enfant triste et solitaire, qui a été selon lui abandonné par ses parents ce pourquoi il voue une haine farouche aux adultes et se jure de ne jamais en devenir un. Dans l’inconscient collectif, Peter Pan est la joie de vivre incarnée et la jeunesse éternelle alors qu'on est bien loin du compte. Avec Hook, Peter Pan doit retrouver ce garçon qu'il a, là aussi, abandonné et surtout oublié. La douce conclusion de l'histoire est que "vivre va être une bien plus grande aventure". Ce film m'a fait du bien à chaque étape de ma vie, surtout lorsqu'il était dur de se faire à l'idée de grandir. Garder son âme d'enfant n'est pas une option, elle est là et s'accroche farouchement. Hook me semble être un hommage à l'enfance, celle que l'on garde dans son cœur en grandissant mais aussi à l'adulte aimant que l'on peut devenir et au fait d'un jour être parent et transmettre sans fin rêves et histoires fantastiques.
Bref, du jeu des acteurs à la réalisation en passant pas la magnifique musique que je garde toujours dans un coin de ma tête, Hook est pour moi un incontournable et à chaque visionnage un merveilleux moment empli de magie que l'on retrouve ensuite dans sa propre existence.

# La Planète au Trésor (2002) - Walt Disney Pictures
S'il est bien un film victime d'une grande injustice en ce monde, c'est La Planète au Trésor. Il n'a pas seulement fait un flop au cinéma mais il est aussi purement et simplement méconnu et bon nombre de personnes ignorent même qu'il s'agit d'un film Disney. Bref...
Pour moi, La Planète au Trésor est synonyme de renouveau. Un film d'animation mêlant animation traditionnelle et images de synthèse qui s'est permis d'adapter un roman classique dans un contexte complètement futuriste. Le Jim Hawkins de Disney est un jeune garçon rebelle et charismatique, doté d'un courage et d'une soif d'aventure qui me font toujours rêver. Les personnages du roman ont été judicieusement réinventés pour s'adapter au contexte et c'est pour moi une réussite. A chaque fois je ri, je m'inquiète, je m’émeus devant cette passionnante histoire de quête et d'amitié. La bande son est divine et - est-ce un point qui a déplu? - ne compte qu'une chanson (et une dans le générique de fin. Et je les adore toutes les deux, voilà). Si toi, lecteur perdu dans cet article, tu n'es toujours pas monté à bord du galion de l'espace, n'attends pas une seconde de plus!

Bonus
Parmi les films qui sont passés des centaines de fois dans mon lecteur il y en a d'autres, mais j'ai choisi de vous parler seulement des trois premiers qui me sont venus à l'esprit. Je vous laisse malgré tout les titres de mes autres chouchou tant aimés. Il y en a d'autres encore, bien sûr, et je n'ai pas mis en avant mes saga que je revois régulièrement telles que Harry Potter ou Le Seigneur des Anneaux mais bon, on en discute quand vous voulez!








lundi 13 février 2017

Belgravia - Julian Fellowes


// Éditions JC Lattès // 476 pages //

~ Pour commencer ~
Lady Caroline Brockenhurst et Anne Trenchard n'ont, en apparence, rien en commun. Elles sont issues de milieux radicalement différents, et n'auraient même du jamais se croiser. Pourtant, la vie va leur réserver bien des surprises, comme partager le secret d'un petit-fils illégitime qu'elles chériront de tout leur être, et dont l'existence va radicalement changer l'existence de tout leur entourage. 

~ Mon avis ~
Passionnée de longue date par la série Downton Abbey et toujours désespérément abattue par la fin de celle-ci, il était évident que je me plongerai un jour dans l'un des romans écrits par son créateur : Julian Fellowes. 
La lecture de ce titre se révéla être un réel plaisir. Le décor est rapidement posé et l'arbre généalogique des deux familles clairement établis (c'est un élément important parce que dans ce genre d'histoire je lutte pour me souvenir des liens entre les personnages). 
L'intrigue n'est pas d'une originalité ahurissante, mais elle tient la route et donne envie d'en connaître le dénouement. Le seul regret que je peux avoir, c'est la distance entre le lecteur et les personnages.
La plume de l'auteur est délicate, en accord avec l'époque traitée et maîtrise clairement son sujet. Pourtant, il est difficile de s'attacher aux différents protagonistes. On s'en soucis, on apprend à les connaître, leur vie et leur caractère, et même leurs plus intimes pensées grâce à l’emploi d'un narrateur omniscient. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le parallèle que propose l'auteur à plusieurs reprises entre les pensées des différents personnages. 
On a notamment le séducteur invétéré qui pense ne devoir qu'à son charme irrésistible et sa connaissance aiguë des femmes d'en avoir mis une nouvelle dans son lit, face à ladite jeune femme qui joue le rôle de la faible insatisfaite en quête de romantisme alors que ceci n'est qu'une des étapes d'un plan qu'elle tente de mettre en place. 
Pourtant, on reste juste observateur, sans pouvoir même réellement s'impliquer émotionnellement. Sans doute justement parce que les émotions-mêmes des personnages sont décrites de manière assez succincte et que le but ne semble pas être de nous les faire ressentir. De même, est-ce peut-être un choix, car à l'époque il n'était pas de bon ton d’étaler ses sentiments sur la place publique.
C'est un éléments qui pourrait en rebuter, malgré tout j'ai passé un excellent moment avec ce roman somme toute assez différent de ce que j'ai l'habitude de lire. 

~ Un dernier mot pour la fin ~
Si vous êtes adepte des intrigues familiales d'une autre époque, ou si vous voulez justement vous y mettre, Belgravia semble un titre tout indiqué. C'est divertissant, sans prise de tête et intéressant.

dimanche 22 janvier 2017

Sous un rayon de soleil - Tsukasa Hojo

 
// Editions Ki-oon // 3 tomes de 192 pages //

Alors qu'il tente de s'attaquer à un arbre pour venger la chute dramatique de sa sœur, Tatsuya rencontre la jolie Sarah qui l'empêche alors de commettre l'irréparable. Car Sarah n'est pas n'importe quelle jeune fille, puisque vit en elle l'esprit de la forêt, elle peut communiquer avec les plantes. 
S'ensuivront de belles aventures et d'amusants quiproquos notamment parce que Sarah ne vieillit pas et que son beau visage aura fait battre bien des cœurs! 
Un joli titre divertissant et poétique qui vous fera sourire et saura même vous émouvoir le temps de quelques pages. Sans compter le plaisir d'admirer le trait magnifique de Tsukasa Hojo dont j'ai toujours admiré les planches de dessin. Ce titre date de 1994, j'ai tenu entre mes mains la première édition française mais celui-ci a récemment été repris par Ki-oon et, je l'imagine, retravaillé.

vendredi 20 janvier 2017

One, Tome 1 : Même pas peur - Jacinthe Nitouche


// Éditions Hachette //

~ Pour commencer ~
Sacha, 10 ans, voit un jour débarquer dans sa vie Charlie. Elle a un an de moins que lui. Dès leur première rencontre, il savent que plus rien ne sera comme avant. Les années passent et ils deviennent tout l'un pour l'autre. Même après que Charlie ait disparu pendant deux ans et que Sacha se soit persuadé de l'avoir oubliée. Mais cette fille, ce n'est pas n'importe qui. Cette fille, c'est Charlie.

~ Mon avis ~
J'ai eu la chance de me procurer en un rien de temps One grâce à NetGalley (merci Jiji pour l'info!). Je l'ai commencé comme ça, pour passer le temps dans les transports, sur le chemin du boulot.
Et je n'ai plus pu décrocher.
Des romances, on en croise à tour de bras dans les librairies et difficile d'en trouver qui sortent du lot. One sort du lot. One nous fait ressentir toute une palette d'émotions auxquelles on ne s'attend pas.
Tout tourne autour des deux personnages principaux. Charlie et Sacha s'aiment d'un amour que personne ne comprend, d'un amour né à leur plus jeune âge, celui auquel on ne se pose pas de question et qu'on vit, tout simplement. Cet amour est pur, fort et sans limite. Ils connaissent tout l'un de l'autre, acceptent tout, se donnent tout.
Ce livre est vivant.
Il est criant de vérité. Les questions que l'on se pose à l'adolescence sont abordées avec beaucoup de finesse. Les frontières s'effondrent. Celles entre amour et amitié, hétérosexualité et homosexualité, attirance et attachement... Pourquoi s'imposer les étiquettes qui nous bouffent l'existence? C'est la question qui m'est revenue plusieurs fois. Le récit m'a semblé complexe mais aussi assez révélateur des évidences que l'on n'accepte pas toujours.
Qu'on se le dise, hein, on n'est pas dans un traité sur les questionnements de l'existence, mais un feel-good book qui se déguste sans modération! Seulement, je l'ai trouvé bien plus profond qu'il n'y parait. Je ne m’attarderai pas sur l'amour idéal fantasmé qui se brise une fois possédé. Ça fait du bien de casser le mythe de temps en temps histoire de se rappeler que la réalité que l'on vit vaut tellement plus que ces fictions trop parfaites.

~ Un dernier mot pour la fin ~
J'AIME Charlie et Sacha, Sacha et Charlie, ces deux êtres tendres, drôles et merveilleusement percutant qui forment un tout, non pas parfait, mais tellement évident. Inutile de vous préciser que je trépigne d'impatience à l'idée de lire la suite qui sortira courant mars 2017.
Je terminerai cet article par un standing ovation dédié à Zoé qui m'a fait littéralement mourir de rire par ses répliques qui méritent de figurer dans le palmarès de mes citations favorites!

lundi 16 janvier 2017

Welcome To The Magic School III - People Convention

Bon, ce n'est secret pour personne (parmi les quelques aventuriers perdus sur ce blog ^^), je suis PotterHead. Depuis que je vis en région parisienne, il m'a été difficile d'ignorer l'existence de diverses conventions qui me faisaient de l’œil sur le net (The Happy Ending Convention, toi et moi, un jour...). En ce début janvier, toute la communauté ne parlait que de Welcome to the magic School III. Une semaine avant la convention, la jolie Angéline de Carnet Prune lâchait une bombe sur instagram : un concours pour gagner un pass d'accès à la convention. Vous vous en doutez, j'ai remporté le gros lot.


Welcome to the Magic School III est la troisième édition d'une convention proposée par People Con. Elle a eu lieu les 14 et 15 janvier 2017 au Hilton près de l'aéroport Charles de Gaulle. Les invités de cette édition étaient Evanna Lynch (Luna Lovegood), Mark Williams (Arthur Weasley), Alfred Enoch (Dean Thomas), Sean Biggerstaff (Olivier Dubois), Devon Murray (Seamus Finnigan) et Josh Herdman (Gregory Goyle).

Le temps d'un week-end, des fans de la saga se rencontrent et se retrouvent. Le temps d'un week-end, des fans rencontrent et échangent avec les acteurs présents, et si possible repartent avec de beaux souvenirs comme des autographes ou des photos.


Les pass, les extras, c'est quoi?
Il vous faut un pass. Il existe différentes catégories de pass, qui ici sont : bronze, argent, or et VIP. Le premier donne accès à la convention sans extras; les suivants comprennent en plus de l'entrée divers extras plus ou moins important et enfin le VIP (vendu aux enchères) comprends l'intégralité des extras proposés lors de la convention.
Il faut un pass pour acheter des extras. Parmi les extras, on trouve des dédicaces, des photo'op individuelles, en duo, trio, groupe, puis les meeting-room, private session et apéritif. Ajoutez à cela un bal des sorciers auquel prenaient part les acteurs en début de soirée le samedi. Les extras peuvent être achetés en avance sur internet, sur place le week-end de la convention et même être remportés lors de la tombola et des différents quizz et jeu proposés le week-end.


Durant le week-end, qu'est-ce-qu'il se passe?
Lorsque vous récupérez votre pass d'accès, un programme vous est remis. Le week-end est organisé autour des panels. Durant un panel, l'un des acteurs se retrouve face aux participants, sur scène, et répond aux questions qui lui sont posées par les différents volontaires dans le public. A la fin de l'évènement, un panel général est proposé auquel tous les invités participent. 
Différents créneaux sont proposés pour les photo'op ainsi que les autographes, meeting-room etc. Pendant ce temps, des activités sont proposées : des quizz, des "cours" comme l'arithmancie, un marathon photo, un panel avec les doubleurs français, un concours de cosplay, une tombola, une vente aux enchères et un panel avec le Potter Show (et diffusion de leur court-métrage).
Durant les heures d'ouvertures, des boutiques sont proposées à l'extérieur de la grande salle. Il y a des articles officiels (Noble Collection, Funko Pop etc.) et des stands de créations. Il est aussi possible de faire des photographies sur de beaux fonds et mise en scène du film dans une pièce à part.


Les acteurs eux-même dans tout ça?
Tous les acteurs sont incroyablement sympathiques et adorables. Ils nous ont fait rire, nous ont touché, nous ont aimé parce que, ils l'ont dit, ils ont AIME ce week-end et les gens qu'ils y ont rencontré. C'était un moment de partage, d'échange de paroles et de sourires mais aussi de souvenirs et de projets sur l'avenir. Personnellement, celle que je rêvais de voir, c'est Evanna Lynch. Luna Lovegood étant l'un de mes personnages préférés et l'un des personnages les mieux portés à l'écran selon moi je ne peux qu'adorer l'actrice qui lui a donné vie. Et je n'ai pas été déçue, elle est d'une douceur incroyable et tellement passionnée.
(Je développerai le déroulement des panels à l'occasion :) )


#WTTMSIII, j'en retiens quoi?
Commençons par les points négatifs
- les creux dans le week-end qui font perdre de l'intérêt à l'évènement si vous n'avez aucun extra (et que vos amis sont partis profiter des leurs)
- l'interdiction absolue de selfies avec les acteurs (les photo'op c'est chouette mais une photo spontanée sur son téléphone c'est différent)
- les boutiques de qualités mais en nombre restreint dont on a rapidement fait le tour
Les points positifs
- traduction des panels en français et en langue des signes !!
- une ambiance de folie, un moment convivial entre fans et avec des acteurs en toute simplicité
- les animateurs et organisateurs sympas et accessibles
- un beau cadre dans un lieu facile d'accès quel que soit son mode de transport
- le professeur Trelawney !!



Pour finir 
C'était ma toute première convention, et j'y ai fait de merveilleuses rencontres. Je ne sais pas si j'en ferai un jour d'autre (de convention, pas de rencontre). Peut-être, qui sait? J'avais acheté un pass pour une convention consacrée à Pretty Little Liars qui a du être annulée faute de participants. J'ai été remboursée bien sûre mais très déçue car ça aurait permis de marquer le coup pour la fin de cette série. Une convention, cela dépendra des moyens du moments, des acteurs présents, et du brin de folie qui m'animera alors! En tout cas, si l'occasion s'offre à vous, n'hésitez pas!


Bonus : ce week-end, j'ai eu une photo et une dédicace de Marie-Eugénie Maréchal. Adorable comédienne de doublage qui prête notamment sa voix à Marie-Margarette (Blanche-Neige) de OUAT mais aussi à Kirsten Dunst et Amanda Seyfried entre autres.

jeudi 12 janvier 2017

La Maison des Morts - Sarah Pinborough


// Éditions Milady // 384 pages //

~ Pour commencer ~
Toby est un Déficient. Comme des dizaines de jeunes, un test sanguin a fait basculer sa vie, révélant qu'il est porteur du gène tant redouté. Cloîtrés dans ce manoir perdu au milieu d'un île déserte par Matrone et ses infirmières, ils espèrent chaque jour ne pas être les prochains à partir pour le sanatorium dont personne ne revient. Toby, lui, vit la nuit tandis que tous dorment. Jusqu'à ce que la nuit ne lui appartienne plus. Jusqu'à ce qu'elle fasse irruption dans sa vie.

~ Mon avis ~ 
Difficile de le dire autrement, ce roman est sacrément déroutant. Pas de grande révélation, pas de mystère à percer, non. La Maison des Morts est avant tout un récit de dortoir avec son lot de conflits, de coups bas, d'amitiés et de premières amours. Qu'importe l'absence d'action à vous couper le souffle, la plume de Sarah Pinborough vous fait voguer paisiblement dans cet univers intrigant dont on ne nous cède que quelques indices. Ici, l'important ce ne sont pas les faits mais les actes et les paroles. Cette petite communauté d'adolescents, tous à bout de nerfs mais solidaires, à la veille de mourir mais toujours désireux de vivre.

~ Un dernier mot pour la fin ~
Ne vous attendez pas à un roman d'épouvante, ni de fantastique ou de grande quête... La Maison des Morts traite les sentiments, la valeur de la vie, celle qu'on lui donne lorsque l'on est chaque jour à même de la perdre. Sauf que, cette fois-ci, on en a réellement conscience. Une jolie manière de traiter les émois de l'adolescence et les décisions que comportent le passage à l'âge adulte, quand bien même on ne puisse jamais l’atteindre.

dimanche 8 janvier 2017

Orange - Ichigo Takano



// 5 tomes d'environ 200 pages // Éditions Akata // 

~ Pour commencer ~

Un matin comme les autres, Naho reçoit une lettre étrange, écrite par elle-même, dix ans plus tard. Cette lettre annonce les différents évènements qui vont se produire dans les mois qui suivent, et contient des recommandations sur ce qu'elle devra faire pour ne pas connaître les regrets qui la hanteront dans le futur. Au début, elle n'y croit pas. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Kakeru, un nouveau venu dans sa classe, et que les premières prédiction se déroulent comme prévu. Dès lors, Naho va devoir prendre des décisions qui lui feront violence, elle qui s'est toujours effacée pour faire de la place aux autres. 


~ Mon avis ~
Je trouve parfaite l'idée d'un message venant du futur pour traiter d'un sujet aussi universel que le regret. Universel? Oui, on l'a tous connu, sauf qu'il est plus ou moins douloureux et bien trop banalisé quant à la souffrance qu'il peut occasionner. Donc oui, le regret, mais ici l’aboutissement n'est pas vraiment celui auquel on aurait pu s'attendre. Notre héroïne est un personnage timide, passif, presque effacé... On se demande même ce qu'elle fait dans cette bande de boute-en-train! Puis après cela semble évident. Ils se complètent tous : le beau-gosse sportif, la jolie fille pleine de vie, la grande froide et cynique mais adorable, l'intello à l'humour douteux... et finalement le petit bout de femme réservée mais maternelle. Puis arrive Kakeru, ce jeune homme mystérieux, doux et gentil que l'on veut sauver.
Si l'on sait ce que nous réserve l'avenir, peut-on le contrer? Une fois le l'Histoire modifiée, il n'est plus possible de se baser sur le futur connu. Dès lors les personnages vont devoir puiser en eux-même les ressources pour se battre, pour atteindre leur but. Je regrette que Naho reste si passive, et même si sa timidité est connue, j'ai levé les yeux au ciel suite aux bonds impensables qu'elle fait dès que Kakeru s’approche d'elle "trop près" ou face à son incompréhension dans certaines situations (genre la main tendue ou tous ces trucs évidents qui lui sont proposés et qu'elle ne percute absolument pas). 
Les deux personnages qui m'ont profondément touchée sont Kakeru et Suwa. Kakeru pour sa souffrance, le déchirement qu'il ressent à cause de cette culpabilité qui lui interdit de savourer le bonheur qu'il connait grâce au groupe ainsi que son désir de vivre et d'être heureux.
Suwa, c'est le héro typique à la Colleen Hoover (que j'aime beaucoup, hein, j'ai juste fait une overdose durant l'été ^^). Il est gentil, sensible, dévoué corps et âme et prêt à tous les sacrifices pour les gens qu'il aime. Si quelqu'un trouve la moindre chose que l'on puisse lui reprocher, lancez une alerte! En somme, c'est exactement le genre de personnage qui m'horripile au plus haut point d'habitude, mais là, non. Je l'ai aimé pour son amour, pour l'amitié sans faille qu'il porte à Kakeru et le cœur qu'il a sur la main chaque page que l'on tourne.
Les autres membres de la bande sont drôles et attachants et ont aussi su m'émouvoir, mais mon gros coup de cœur est surtout centré sur ces deux charmants jeunes hommes. 
Pour moi, le message de Orange, c'est surtout de se dépasser et donner tout ce que l'on a pour les gens qu'on aime et ce qui nous tient à cœur. A partir de là, qu'importe ce qui peut arriver. Car c'est en se freinant, en n'osant pas, que nos héros portent en eux une montagne de regrets. Comme chacun de nous.



~ Un dernier mot pour la route ~
Bref, j'espère ne pas en avoir trop dit, mais au moins juste assez pour vous donner envie de découvrir ce merveilleux récit d'amitié qui m'a transportée cette semaine. Je ne saurais dire tous les états par lesquels je suis passée mais malgré les sujets sombres qui sont abordés, j'ai ri aux éclats bon nombre de fois! J'espère qu'il en sera de même pour vous. Et si vous avez déjà succombé à Orange, je ne peux que vous recommander d'en faire de même avec Elle et Lui (Kare Kano) de Masami Tsuda ainsi que C'était Nous de Yuki Obata, deux autres mangas forts d'une sensibilité à fleur de peau, qui traitent de sujets durs et de l'espoir toujours présent grâce aux sentiments forts de l'amour et l'amitié.

lundi 2 janvier 2017

Le tyran des songes - Oren Miller


// Editions EDB // 494 pages //

EDB ose... et vous?
Les adeptes de cette maison d'édition connaissent leur crédo, mais difficile d'être à nouveau surpris même si l'on se délecte de chaque nouvelle sortie, et pourtant...
Avec Le tyran des songes, EDB lance sa collection dream, celle à laquelle on ne s'attendait pas.
J'aimerai vous dire que c'est une réussite, mais ce serait mentir.
Le tyran des songes n'est pas juste réussi. 
C'est un sacré bon sang de bonsoir de coup de cœur de la mort (nouvelle année, langage châtié.).

~ Pour commencer ~
Emma a un don : elle voit l'âme des gens. C'est pour ça qu'elle ne doit jamais les regarder en face. C'est pour ça qu'elle s'est toujours sentie différente, à part, inadaptée. Heureusement, elle a Saki et Yoann, ses irremplaçable amis. Et surtout, il y a Vlad, le beau et mystérieux jeune homme qui travaille à la librairie où elle se rend régulièrement pour le voir, comme si de rien n'était. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Vlad l'observe depuis sa plus tendre enfance. Et il n'est pas seul, puisque Jack, l'étrange propriétaire de la librairie l'accompagne. Car Emma n'est pas humaine, pas tout à fait. Et bon nombre de personnes sont à sa poursuite et tout particulièrement le très redoutable Marchand de Sable que l'autre monde craint plus que la Mort.



~ Mon avis ~
Le tyran des songes, LE titre qui sort du lot, celui que l'on a tous attendu cette année. Car même si l'on croise toujours de belles lectures, agréables, qui nous font voyager, il y a énormément de répétitions, de similitudes, de thèmes récurrents... et il est difficile de faire de réelles découvertes, inattendues et surprenantes. On se trouve ici catapulté dans un univers familier et totalement nouveau à la fois. L'auteure nous sert une intrigue ancrée au cœur d'un monde de magie et de mythologie, de complots politiques menés par des êtres que nous n'aurions pas soupçonné croiser ici (et certainement pas chez EDB il y a quelques mois!). L’héroïne assez classique que nous rencontrons au début de l'histoire devient une toute autre personne au fil du récit. Les personnages qui l'accompagnent durant ses aventures sont tous plus intéressants, percutants et charismatiques les uns que les autres. Je ne souhaite pas en dire plus, car il faut VIVRE cette histoire. Il faut s'imprégner de cet univers complexe et passionnant que nous offre l'auteure. Ce n'est pas si simple d'y entrer. Personnellement, je suis restée dans le flou lors de certains passages, un peu comme notre héroïne qui se retrouve catapultée dans une dimension parallèle qui lui est totalement inconnue. Puis une fois mes marques prises et les différents protagonistes clairement situés dans mon esprit, impossible de m'en défaire.
Ajoutez à cela les superbes illustrations réalisées par Oren Miller elle-même et vous obtenez la pépite que, j'espère, vous tiendrez très vite entre vos mains.


~ Un dernier mot pour la fin ~
Merci aux éditions EDB de toujours plus oser, de nous proposer ces excellents titres dans de superbes box qui nous font croire que Noël c'est toute l'année. J'espère très rapidement pouvoir découvrir la suite du Tyran des Songes, impatiente de retrouver Emma, Jack, Orion, Astrée et bien évidement ce cher Marchant de Sable...

samedi 17 décembre 2016

FullMetal Alchemist - Petit guide à l'usage des apprentis alchimistes




Il est un manga qu’on ne présente plus. Un Shonen incontournable aux personnages désormais mythiques. Quoi, Dragon Ball ? Que nenni. Aujourd’hui, nous parlerons de Hagane No Renkinjutsushi communément nommé FullMetal Alchemist. Si vous avez manqué ce phénomène débarqué en 2005, alors suivez-moi, en espérant vous convaincre de ne pas passer une journée de plus dans l’ignorance.

Ça parle de quoi?
Dans une réalité alternative à la nôtre, l’alchimie est un don auquel seuls certains élus ont accès. Edward et Alphonse, âgés d’une dizaine d’année, font déjà office de génies dans le domaine. Ces prodiges pratiquent l’alchimie comme personne, et en connaissant aussi les interdits. Pourtant, lorsque leur mère perd la vie, ils n’hésitent pas un seul instant à défier les lois de la nature en tentant de la ressusciter. Le prix à payer pour avoir bafoué le plus grand de ces principes est plus lourd qu’il ne l’auraient cru. Edward perd un bras et une jambe alors qu’il essaie de rattacher à une armure vide l’âme de son frère disparu durant la transmutation.
Les deux frères ayant enfin intégré l’enseignement qui leur faisait défaut, un nouvel objectif va diriger leur vie : retrouver leurs corps tels qu’ils étaient avant. 



FullMetal Alchemist s’est fait connaître en France lors de la diffusion des 51 épisodes de l’anime sur LA KAZ (regrettée émission de Canal+). Avant d’être porté à l’écran, FullMetal Alchemist (FMA) est un manga écrit par Hiromu Arakawa dont les  représentations sont des chibi vaches en référence à sa vie menée à la ferme.


Sinon, ces 27 tomes, ça donne quoi ?
FullMetal Alchemist est une véritable pépite de la bande dessinée japonaise. L’auteure a su associer avec brio des personnages hauts en couleur, percutants, émouvants et terriblement humains à une histoire complexe dont l’univers riche et varié permet une immersion totale dans le monde de l’alchimie… Ce récit dans lequel vous plongez n’a rien à envier aux grandes fresques épiques dont la seule évocation vous prend aux tripes. Le coup de crayon de Madame Arakawa porte à merveille ce récit initiatique par un trait dynamique, résolument shonen mais clairement démarqué des mangas de cette vague-là. Ce n’est pas pour rien que certains hésitent à classer FMA dans la catégorie Seinen. Ici pas de sexe ni de violence hors limites, mais des trames de réflexion et de vraies confrontations à la cruelle réalité qui font sortir cette œuvre du lot.

Et l’adaptation en anime, ça vaut le coup ?
Il faut savoir qu’il existe deux animes de FullMetal Alchemist. Alors accrochez vos ceintures, voici un petit guide pour vous y retrouver dans tout ce bric-à-brac alchimique.


2003 – FullMetal Alchemist (51 épisodes) : première série adaptée alors que le manga ne compte que 4 tomes. Les scénaristes sont donc contraints de faire preuve d’imagination en s’éloignant de la trame pensée par la mangaka. Qu’importe, le succès est au rendez-vous et cette version sera longtemps considérée comme l’un des meilleurs shonen animes qui existent sans compter les opening et ending pour certains devenus cultes. L’animation est d’une qualité irréprochable, avec des scènes d’action au design époustouflant, c’est un vrai petit bijou (en toute objectivité, vous l’aurez compris).


La série sera suivie d’un film sorti au cinéma (uniquement au Japon) en 2005 intitulé FullMetal Alchemist : Conqueror of Shamballa. Ajoutez à cela 4 petites OAVs juste pour le plaisir des fans (Chibi Party, Kids, Live Action, Alchemist VS Homonculus) et vous aurez visionné la première session animée de FMA.


2009 – FullMetal Alchemist : Brotherhood (64 épisodes) : toujours produite par le Studio BONES, cette série se veut cette fois bien plus fidèle au manga original. Certains passages sont même retranscrits au plan près. L’animation est traitée différemment, avec un soin tout particulier attribué au design des personnages pour qu’il respecte celui du manga. Pour ma part, le seul défaut que je puisse trouver à cette version, c’est la perte de charisme de certains personnages, dans les premiers épisodes. Mais cela est vite rattrapé quand on avance dans l’histoire. Sachez aussi que les toutes premières intrigues, déjà exploitées dans la première adaptation, sont « survolées » mais tout de même traitées. Ainsi vous pouvez découvrir l’univers de FMA avec Brotherhood sans regretter d’avoir manqué quoi que ce soit.
En parallèle à la série, 4 OAVs ont encore été produites : The Blind Alchemist, Simple People, Tales Of The Master, Yet Another Man’s Battlefield. De quoi prolonger le plaisir quand on ne veut plus quitter ses personnages préférés.
Comme dans la première adaptation, c’est un réel bonheur de voir se succéder 4 séries d’opening et d’ending d’une qualité toujours bluffante. Un petit visionnage de certain peut déclencher une irrémédiable envie de regarder tous les épisodes à la suite.
Dernière info de ce petit guide :


2011 – FullMetal Alchemist : L’étoile sacrée de Milos. Film sorti au cinéma, toujours au Japon uniquement. Une histoire totalement inédite avec un design librement changé par le studio. Aucun lien avec la trame principale, mais un chouette moment à passer avec nos héros.